jeudi 16 février 2012

Emission du 16 Février 2012

ECOUTER 1


Une nouvelle marionnette agitée et décatie est entrée dans La foire du trône. Alors? On fait quoi? Quelle est la bonne question? "Pour Qui voter ou Pourquoi voter"."Panem et circences". A Rome ,César distrayait la plèbe maltraitée par des jeux du Cirque, mais il lui donnait, en plus, du pain pour la calmer. Aujourd'hui, c'est toujours le cirque mais sans le pain. Alors, pourquoi choisir un César pour continuer à voir des gens crever la dalle et vivre dans la rue, être poussés au désespoir ou expulsés ? Le vrai combat, c'est de refuser ce piège. Refusons de participer à ce qui serait notre propre suicide. N'entrons pas dans cette procession macabre. Ne votons pas.




Deuxième partie : ECOUTER 2
Présentation de deux spectacles. Le premier le 3 Mars au Magique, rue de Gergovie Paris 14ème, avec Jean Claude Mérillon, Vénus Prin's et Marc Havet.
Et le deuxième, de poésies et de chansons autour de l'oeuvre de Patrick Deny.
lien

Le poème de Louise Labé (1524-1566), interprété par Venus lors de l'émission...

Baise m'encor



Baise m'encor, rebaise moy et baise:
Donne m'en un de tes plus savoureus,
Donne m'en un de tes plus amoureus:
Je t'en rendray quatre plus chaus que braise.

Las, te pleins tu ? ça que ce mal j'apaise,
En t'en donnant dix autres doucereus.
Ainsi meslans nos baisers tant heureus
Jouissons nous l'un de l'autre à notre aise.

Lors double vie à chacun en suivra.
Chacun en soy et son ami vivra.
Permets m'Amour penser quelque folie:

Tousjours suis mal, vivant discrettement,
Et ne me puis donner contentement,
Si hors de moy ne fay quelque saillie.

Baise m'encor, rebaise moy et baise

1 commentaire:

gre38 a dit…

Voici l'article promis sur la SG :

16/02 | 09:35 | mis à jour à 11:44 | Les Echos
Société Générale : des profits inférieurs aux attentes
La Société Générale a annoncé ce matin un bénéfice net de 100 millions d'euros au quatrième trimestre, en-deçà des attentes des analystes.
En bourse

Détail du cours
Ajouter à mon portefeuille
Ajouter à votre liste La Société Générale a annoncé un bénéfice net 2011 de 2,38 milliards d'euros, en chute de 39% du fait de la baisse des résultats de sa banque de financement et d'investissement et de nombreux éléments liés à la volonté de l'établissement de se renforcer.

Ce résultat est inférieur aux attentes des analystes, qui tablaient sur un bénéfice de 2,72 milliards.

Le produit net bancaire a reculé de 3 % à 25,6 milliards d'euros et le résultats brut d'exploitation de 12,9 % à 9,87 milliards.

Dans un marché peu favorable aux valeurs financières, le titre est en repli (-1,4 % vers 11h30), mais a réduit ses pertes au cours de la matinée. Les précisions sur l'évolution du capital semblent améliorer le sentiment des investisseurs, déçus par ailleurs par des résultats inférieurs aux attentes.

Au seul quatrième trimestre, le résultat net de la banque ressort à 100 millions d'euros, en chute de près de 87%. Le consensus établi par Reuters pronostiquait un résultat de 190 millions d'euros, intégrant une perte de seulement 81 millions d'euros dans la banque de financement et d'investissement.

Or, affectée par la situation très dégradée sur les marchés financiers en fin d'année, cette branche a subi une perte de 482 millions d'euros sur les trois derniers mois de l'année.

«Le groupe a donné la priorité au renforcement de son capital, à la réduction de son bilan et à la gestion prudente de ses positions», explique l'établissement dans un communiqué.

Le dividende sacrifié pour renforcer le capital
Conformément à ce qu'il avait annoncé en novembre, le groupe ne versera pas de dividende à ses actionnaires au titre de 2011 afin de consolider ses fonds propres.

Le ratio Core Tier One, qui était de 8,5 % au 31 décembre 2010, s'est amélioré de 1,4 point à 9,9 % à fin décembre 2011. Une évolution qui témoigne de l'effort engagé par le groupe pour renforcer ses fonds propres et de la gestion stricte des ressources rares que sont désormais le capital et les liquidités.

Dans le cadre dit Bâle 2,5, le ratio Core Tier One ressort à 9 %. Ainsi, comme BNP Paribas, la Société Générale s'est conformé avec six mois d'avance au seuil de 9% de ratio de fonds propres «durs» (capital et bénéfices mis en réserve rapportés aux crédits accordés) exigé par le régulateur européen (EBA) d'ici fin juin.

Le groupe se dit aussi «confiant» sur sa capacité à atteindre un ratio de 9% suivant les critères dites de Bâle III, plus exigeants, d'ici fin 2013.

Société Générale a passé une provision supplémentaire sur la dette souveraine grecque qu'il détient, de 162 millions au quatrième trimestre (890 millions sur l'année). Comme chez BNP Paribas, la décote appliquée à la dette grecque atteint désormais de 75%, au-delà des 70% environ de perte prévue par le plan d'échange de dette conclu entre la Grèce et ses créanciers privés.

LES ECHOS