lundi 25 février 2019

L'appel aux riches


mercredi 20 février 2019

Là-bas si j'y suis...

Pierre RIMBERT et Serge HALIMI écrivent "Quand les gilets jaunes font tomber les masques" article paru dans le Monde Diplomatique de février. Le numéro de décembre présentait une carte des lieux de pouvoir sur Paris, banques, restaurants, boutiques ce qui n'a pas manqué de faire réagir les chiens de garde.
On peut les écouter dans un entretien percutant qui revient sur un grand nombre de réactions bourgeoises anti-gilets jaunes et qui visent à médiocriser le mouvement.
La rage manifestée des journalistes est inhabituelle, leur brutalité apparait au grand jour. A écouter.

LECTURES :
"La grande Peur des gilets jaunes" Négatif n°26 février 2O19.
 "Régénération" n°25 automne 2018.

samedi 16 février 2019

Bis répétita...

Ils sont venus, ils sont tous là, dès qu’ils ont entendu ce cri « antisémitisme » 

Tous les partis politiques républicains montent au créneau pour organiser une belle manif le 19 février dans la « kapitâle » et se refaire à moindre  frais une belle vitrine sans tag et sans reproche, après l’union sacrée républicaine contre les actes de rébellion politiquement incorrects attribués aux Gilets Jaunes et toutes les sanctions rendues par la justice bourgeoise à l’encontre des victimes de la répression macronienne. 

Antisémitisme, voir un extrait de la critique du bouquin d’Horvilleur(1)  publié sur le site Lundimatin ainsi que le site Mediapart relatif aux chiffres repris dans les médias sur l’augmentation en 2018, par rapport à la moyenne des actes qualifiés d’antisémite depuis les années 2000 et leur traduction instantanée en «  explosion » pour sonner le tocsin dans les radiotélégazettes  et essayer de disqualifier la révolte populaire.

Ce levier bien commode de l’indignation nationale utilisée pour disqualifier toute opposition ou subterfuge efficace pour incriminer tout contestataire, fonctionne comme une arme de destruction massive de la pensée, qui ressurgit selon l’utilité officielle du moment, pour satisfaire ces manipulateurs de basse police politicienne.

(1)

En effet, après avoir dépolitisé l’histoire juive dans les chapitres précédents, Horvilleur peut désormais présenter la complicité d’Israël avec les forces impériales comme le délire des intégristes. L’État d’Israël serait la victime innocente d’une haine démesurée qui n’a rien à voir avec ses actes violents comme force occupante du peuple palestinien. Ceux qui attaquent les sionistes ne le feraient pas pour la cause palestinienne, mais à cause de la haine des Juifs. Ceux qui disent qu’Israël instrumentalise la Shoah seraient également dans le délire antisémite. « La question antisémite » devient ainsi un principe organisateur de l’Histoire qui normalise les rapports de domination et justifie les injustices.

Ron Naiweld est chargé de recherche au CNRS



Pour Info 

mardi 12 février 2019

Il était une fois la révolution....sans ès.révolutionnaires.

LE COMEDIEN DU SPECTACLE BOURGEOIS " FRANCOIS BERLEAN "S'EMPORTE A PROPOS DES GILETS JAUNES … " ILS ME FONT CHIER, DEPUIS LE DEBUT", DANS CET EXTRAIT DE L'OBS , ET DANS UN MOMENT DE LUCIDITE SUR CETTE SOCIETE BOURGEOISE , QUI A CONTAMINE L'ENSEMBLE DE SES MEMBRES ,ON COMPREND MIEUX POURQUOI TANT D'"ANARS", ONT AUSSI DEPUIS LE DEBUT, CONCHIE LES GILETS JAUNES, RADIO LIBERTAIRE, DANS SES PROPOS SUR L'ANTENNE, COMME DANS SON FONCTIONNEMENT, EST DEVENUE LA CARICATURE DE CETTE PETITE COMEDIE BOURGEOISE BIEN DANS L'AIR DU TEMPS.


Mais la bourgeoisie qui occupe actuellement les lieux de pouvoir, celle qu’on croise par exemple aux heures de bureau dans le centre de Paris, on ne la dit pas bourgeoise. On note rarement que l’essentiel des romans, des films et des feuilletons télé se déroulent chez des bourgeois, et traitent de questions bourgeoises. Que les journalistes et ceux qu’ils interrogent sont des bourgeois. Que nos télévisions et nos radios sont des boîtes à bourgeois, comme il y a des boîtes à meuh. Que les politiciens, les hauts-fonctionnaires, les managers, les essayistes en vue, les décideurs culturels dans l’édition, la musique, l’art ou le cinéma sont des bourgeois. Que les bourgeois, qui ne sont pas tout le monde (il y a des non-bourgeois et ils sont même la majorité), règnent sur la France comme la minorité mbochi règne sur le Congo. On dit : République populaire de Chine. On devrait dire : République bourgeoise de France.





pris sur le site Lundi matin.





vendredi 8 février 2019

Du trop de réalités à vous faire gerber sur les bipèdes....!



Requiem pour les abattoirs, dessin de Tardi et chanson de Dominique Grange.

Comme les chambres à gaz, les abattoirs n'ont jamais existé ...

mardi 5 février 2019

Et pourquoi la Violence de rue face à la Brutalité de l'Etat ?

A lire sur le site de Lundi matin, Dialectique de la brutalité et de la violence. Extraits...

 Ce que racontent les hommes politiques, ce n’est pas ce que les gens pensent, mais ce qu’il faut qu’ils pensent – et quand ils disent « nous », ils ne cherchent qu’à baratiner, pour que les gens croient y retrouver, en mieux formulé, ce qu’ils pensent et leur façon de penser. »
Ulrike Meinhof (née en 1934 – a été « suicidée » en cellule le 9 mai 1976), Lettre à Hanna Krabe, 19 mars 1976
« [...] ne pas permettre aux pouvoirs de disposer à leur gré, pour leur confort, du vocabulaire, comme ils l’ont fait, le font encore avec le mot brutalité qu’ils remplacent ici, en France, par bavures. »Jean Genet, Préface aux Textes des prisonniers de la « fraction armée rouge », 1977
Le mot est lâché tel une bombe et il sera seriné huit fois lors de son intervention. Cette « minorité », poursuit-il (pourtant soutenue largement par l’opinion publique), est composée de brutes qui « n’écoutent que leur soif de chaos » (entendez : désir, soif d’agencer le monde autrement qu’en faveur de ceux à qui l’ordre actuel profite) et qui « brisent des vies [sic] » (mais qui brise des vies si ce n’est la police qui éborgne, mutile, emprisonne, brutalise ?).
.......



Commentaire : 
Certains syndiqués de l'anarchisme ont su depuis plusieurs années se placer du côté de la brutalité de l'Etat en se ralliant au syndicat des vitrines.
C H 



Comme d'habitude étude pertinente de nos deux sociologues, mais leurs solutions avancées très discutables.....