SANS TOITS NI LOIS ET SANS GANTS

C’est avec  joie (c'est tellement rare)que j’ai appris que la décision du secrétariat  de radio libertaire était d’accéder  à "mon  désir". (Je l’ai appris en retard, Je ne reçois plus les mails  qui sont envoyé vers un fournisseur à internet qui n’existe plus). Hélas (et oui) je n’ai jamais émis de souhait de stopper STNL. Peut-être ma mauvaise élocution m 'a fait mal comprendre. Ou bien est- ce du au bruit de fond qui règne dans l’arrière salle de la rue Amelot. Ou bien encore serait- ce une pure hallucination de la secrétaire à la programmation, du à un désire tellement puissant qu’il s’en est retrouvé avoir l’aspect du réel ? En Tout les cas c’est avec le plus grand intérêt que je voudrais savoir, quelle phrase, quel geste, quel mot de ma part,  ont pu être interprété comme ma volonté d’arrêter l’émission. En effet suite à un incident au cours de l’émission du mercredi 6 février je me suis rendu le mardi  suivant vers 20h à la permanence de la radio ou j’ai rencontré  une caricature de petit chef. J’aurais mieux fait de ne pas y aller. Mes demandes d’explication sont restés sans réponses et après une discussion vive conflictuelle mais riche de nos différences la secrétaire (Camille) que je ne connaissais pas m’annonça qu’elle décidait de « déprogrammer » l’émission à laquelle je participais, et qu’étant donné qu’elle avait  reçu un mandat elle n’avait pas à s’en expliquer. Je dois dire qu’en temps que salarié j’ai du subir des entretiens de licenciement ou parfois j’ai ressenti plus d’empathie de la part de celui qui me virais.  Tout au long de notre échange j’ai eu l’impression d’être considéré sinon comme un parasite, au moins comme un profiteur qui avait déjà bien de la chance d’utiliser radio libertaire et  que je dépassais les bornes en demandant des explications. Le lendemain au lieu d’animer l’émission habituelle je racontais donc  l’épisode et je me permis même d’exprimer quelques critiques (et autocritiques) vis-à-vis de la programmation de la radio à l’antenne. Néanmoins bien qu’ayant réécouté attentivement l’émission du mercredi 13 février je n’arrive pas à entendre les « propos qui remettent en cause certains principes de la fédération anarchiste et de la radio ». Surement faudrait-il que des oreilles moins partiales que les miennes l’écoute. J’ai l’enregistrement qui est à disposition de qui le souhaite. Bref  je ne sais pas si je souhaiterais à mon pire ennemi d’avoir à faire avec le secrétariat de radio libertaire.
Salutation.
Eric (qui animait depuis un certain temps   l’émission « Sans Toit Ni Lois » le mercredi midi. Emission d’infos sur la précarisation ; et surtout de résistance et de soutient aux combats pour une transformation sociale.)
PS : Je pense qu’il va falloir aussi parler du fond de ce qui nous oppose, ce que je n’ai pas fait ici.
PS (2) : Merci aux animateurs et auditeurs qui m’ont témoigné de leur soutient. Ces derniers temps je n’ai pas été très communicant. J’en ai profité pour prendre un peu de recul, qu’il est agréable de ne pas être tous le temps en train de préparer une prochaine émission.




Bises.

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