mardi 12 février 2019

Il était une fois la révolution....sans ès.révolutionnaires.

LE COMEDIEN DU SPECTACLE BOURGEOIS " FRANCOIS BERLEAN "S'EMPORTE A PROPOS DES GILETS JAUNES … " ILS ME FONT CHIER, DEPUIS LE DEBUT", DANS CET EXTRAIT DE L'OBS , ET DANS UN MOMENT DE LUCIDITE SUR CETTE SOCIETE BOURGEOISE , QUI A CONTAMINE L'ENSEMBLE DE SES MEMBRES ,ON COMPREND MIEUX POURQUOI TANT D'"ANARS", ONT AUSSI DEPUIS LE DEBUT, CONCHIE LES GILETS JAUNES, RADIO LIBERTAIRE, DANS SES PROPOS SUR L'ANTENNE, COMME DANS SON FONCTIONNEMENT, EST DEVENUE LA CARICATURE DE CETTE PETITE COMEDIE BOURGEOISE BIEN DANS L'AIR DU TEMPS.


Mais la bourgeoisie qui occupe actuellement les lieux de pouvoir, celle qu’on croise par exemple aux heures de bureau dans le centre de Paris, on ne la dit pas bourgeoise. On note rarement que l’essentiel des romans, des films et des feuilletons télé se déroulent chez des bourgeois, et traitent de questions bourgeoises. Que les journalistes et ceux qu’ils interrogent sont des bourgeois. Que nos télévisions et nos radios sont des boîtes à bourgeois, comme il y a des boîtes à meuh. Que les politiciens, les hauts-fonctionnaires, les managers, les essayistes en vue, les décideurs culturels dans l’édition, la musique, l’art ou le cinéma sont des bourgeois. Que les bourgeois, qui ne sont pas tout le monde (il y a des non-bourgeois et ils sont même la majorité), règnent sur la France comme la minorité mbochi règne sur le Congo. On dit : République populaire de Chine. On devrait dire : République bourgeoise de France.





pris sur le site Lundi matin.





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