mardi 5 février 2019

Et pourquoi la Violence de rue face à la Brutalité de l'Etat ?

A lire sur le site de Lundi matin, Dialectique de la brutalité et de la violence. Extraits...

 Ce que racontent les hommes politiques, ce n’est pas ce que les gens pensent, mais ce qu’il faut qu’ils pensent – et quand ils disent « nous », ils ne cherchent qu’à baratiner, pour que les gens croient y retrouver, en mieux formulé, ce qu’ils pensent et leur façon de penser. »
Ulrike Meinhof (née en 1934 – a été « suicidée » en cellule le 9 mai 1976), Lettre à Hanna Krabe, 19 mars 1976
« [...] ne pas permettre aux pouvoirs de disposer à leur gré, pour leur confort, du vocabulaire, comme ils l’ont fait, le font encore avec le mot brutalité qu’ils remplacent ici, en France, par bavures. »Jean Genet, Préface aux Textes des prisonniers de la « fraction armée rouge », 1977
Le mot est lâché tel une bombe et il sera seriné huit fois lors de son intervention. Cette « minorité », poursuit-il (pourtant soutenue largement par l’opinion publique), est composée de brutes qui « n’écoutent que leur soif de chaos » (entendez : désir, soif d’agencer le monde autrement qu’en faveur de ceux à qui l’ordre actuel profite) et qui « brisent des vies [sic] » (mais qui brise des vies si ce n’est la police qui éborgne, mutile, emprisonne, brutalise ?).
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Commentaire : 
Certains syndiqués de l'anarchisme ont su depuis plusieurs années se placer du côté de la brutalité de l'Etat en se ralliant au syndicat des vitrines.
C H 



Comme d'habitude étude pertinente de nos deux sociologues, mais leurs solutions avancées très discutables.....

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