RADIO LIBERTAIRE
Une identité politique...perdue
Bien plus que censure et exclusion ou retrait d'émissions sans aucune explication, hormis celle d'une instance autoritaire officielle sur un portail internet, d'un bureau télécommandé par l'ignorance et la fossilisation, voir l'article sur Wikipédia sur la prétendue identité politique de cette radio (1), en pleine période insurrectionnelle ou prérévolutionnaire avec les évènements des "Gilets Jaunes" qui secouent le Pouvoir et les institutions comme jamais depuis 1968...
aucune émission spéciale, pas de reportage ou de tables rondes dans le studio...aucune antenne ouverte...plutôt des bandes sans fin inter...minables.
Une radio "libre" prise en flagrant délit de collaboration avec le POUVOIR !! A l'insu de son plein gré.
Comme dit l'autre la "rebellitude" a déserté et la servitude s'est emparée de la radio au préjudice du mouvement libertaire sclérosé par la voix de ses maîtres.
1) c'est dans la présentation de la réalité quotidienne, des luttes et dans les rencontres, que s'est crée l'ouverture de Radio Libertaire vers le mouvement social : travailleurs en grève, chômeurs, mal-logés, squatters, anti-racistes, écologistes, réfractaires, exilés....Surviennent des crises, et le travail quotidien de Radio Libertaire est bouleversé par l'exigence du moment.
Avec le mouvement étudiant de 1986, Radio Libertaire devient la radio du mouvement : reportages dans les rues, tables rondes dans le studio, antenne ouverte pour témoigner des violences policières.
lorsque la guerre du Golfe éclate, Radio Libertaire se positionne comme la radio des "anti-guerre", qui, heure par heure, annonce manifestations, meetings, réunions des comités de quartier, tout en proposant des débats et analyses.
lundi 17 décembre 2018
jeudi 13 décembre 2018
Manifester, c'est...être gouverné. P J PROUDHON
Les Gilets Jaunes Acte 5, Samedi 15 Décembre 2018
Manifester .... c'est être suspecté, contrôlé, fouillé, menacé, injurié, empêché, grenadé, gazeé, flash-ballé, matraqué, bastonné, canoné, piétiné, blessé, arrêté, embarqué, dépossédé, humilié, encellulé, condamné, emprisonné.......
Être gouverné
“Être gouverné, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni titre, ni la science, ni la vertu…
Être gouverné, c’est être à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé.
C’est sous prétexte d’utilité publique et au nom de l’intérêt général être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre réclamation, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré.
Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! Et qu’il y a parmi nous des démocrates qui prétendent que le gouvernement a du bon ; des socialistes qui soutiennent, au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, cette ignominie ; des prolétaires qui posent leur candidature à la présidence la République !”
Pierre-Joseph Proudhon, “Idée générale de la révolution au XIXe siècle”
L’Etat est étranger au droit, indifférent à toute idée morale : c’est un simple instrument de force »
Gilets jaunes acte 5, samedi 15 décembre
Manifester ....c'est être suspecté, contrôlé, fouillé, menacé, injurié, empêché, grenadé, gazeé, flash-ballé, matraqué, bastonné, canoné, piétiné, blessé, arrêté, embarqué, dépossédé, humilié, encellulé, condamné, emprisonné.......
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