jeudi 28 novembre 2019

Extrait de Lundimatin 218



Chaque jour la catastrophe s’amplifie
Le jeu politique des alternatives est arrivé à son terme
L’Europe a totalement fermé ses frontières
Les gouvernements ne tiennent plus que par leur police
Les grands médias sont à court d’arguments
Ce scénario-là n’est pas dans un rapport du Giec
On ne lira pas dans un rapports du Giec que la police sera plus violente à mesure que la température monte.
On ne lira pas dans un rapport du Giec que l’Europe sera plus fasciste à mesure que les glaciers fondent.
On ne lira pas dans un rapport du Giec que le capitalisme sera plus autoritaire et destructif à mesure que la sécheresse augmente.
On ne lira pas dans un rapport du Giec que l’exploitation sera plus violente à mesure que les sols meurent.
On ne lira pas dans un rapport du Giec que les derniers restes des services publics
seront sacrifiés dans la pompe à finance à mesure que les ouragans, tornades et tempêtes se multiplient.

Il n’y a plus rien à exiger de ceux qui gouvernent.
Plus rien.

Partout, ils organisent à la hâte leurs dernières prédations.
Ils se pressent, ils accélèrent, ils dévastent.
Les dommages sont énormes.
Ils ont besoins de la police.
La police devenue massivement fasciste, massivement armée, impose ses conditions.
Ils n’ont plus rien à promettre qu’une sécurité toujours plus répressive.

Chaque jour la catastrophe s’amplifie
Personne ne veut d’un monde dévasté et fasciste, et pourtant, ce monde prends forme, là, maintenant.

Il ne s’agit pas de se préparer à l’effondrement, au collapse
Mais
A la révolte
Aux soulèvements
Aux émeutes
Aux grèves
Aux blocages
Aux barricades
Aux défenses de ce qui peut être sauvé
Aux solidarités.
La catastrophe est à l’échelle de la planète
la répression est à l’échelle de la planète
Le fascisme est à l’échelle de la planète
La prédation est à l’échelle de la planète
Les émeutes
Les révoltes
Les soulèvements
Auront lieu partout.

La vie ne vaut pas le peine d’être vécue dans un monde comme celui-ci, sans y mener bataille.

Les gouvernements sont aux aboies
Repliés dans leurs forteresses
La police est certes équipée, est certes violente
Mais elle ne pourra pas, face au nombre et à l’intensité tenir bien longtemps ses positions.

Les médias indépendants fleurissent
La presse d’État et la presse d’argent s’enfonce chaque jour dans le néant.
Les ZAD se multiplient
Les mensonges du pouvoir sont chaque jour plus énormes, plus grossiers, sans filets.
Il n’y a plus d’adhésions.

Aucune solution n’est à espérer
De qui attendre des solutions ?

Le jeu est fini.

Aucun commentaire: