vendredi 4 avril 2008

Emission du 3 avril 2008 avec Emile Brami 1

Ecouter

Nom de Dieu de nom de Dieu ! On avait reniflé que ça allait rouscailler de l’autre côté de la boîte à dévidoir, celle dans laquelle on cause. Parce qu’ils sont nombreux qui peuvent pas le piffer le Céline. Plus question qu’ils s’embuent d’un seul petit œil sur cette vache charogne. Sanglés qu’ils sont au fond de leur substance.Basta ! au placard ! Au rencard ! Définitif !Il avait plongé dans le fumier, l’ordure, la pourriture et évidemment on a bourré sur ça.
Nous y a longtemps que ça fermentait dans nos bobèches, on n’avait pas le même afur.
Pourquoi pas une émission sur Ferdinand ? Jacter sur lui, ça pouvait pas nuire aux méninges des ilotes, aux agités du bocal, aux adeptes de la secte « Gayssot ».
Il nous avait tant fait marrer dans « Mort à crédit » rapport à son enfance. Il nous a tant précipité au cerveau par ses analyses corrosives, qu’on pouvait pas le laisser toujours à la cave. C’est pas pour racheter son vomi, sa haine, son cri. Peau d’balle ! Balpeau. Là où il est qu’est-ce que ça peut lui fiche. Mais son style, son littéraire parlons-en ! D’autor il dédommage les damnés, son style c’est la revanche du petit, de la rue sur le grandiloquent.
Ces portraits de quidam c’était du théâtre vivant ! Il les trace à l’incisif ! Ces hommes, troubles dégueulasses, qui s’arrangent pour éluder tous les contrôles.L’homme n’a qu’un tyran, c’est lui-même dit-il. Là il est expert ! Lorsqu’il va vers ces inéluctables amoindrissements.
Inspiration Céline. L'équipe de Chronique Hebdo

1 commentaire:

Monierza Molia a dit…

Passionnante émission !